Les précipitations moyennes annuelles
à l’échelle mondiale devraient augmenter au cours du XXIe siècle.
On prévoit également une augmentation des moyennes mondiales de vapeur
d’eau et d’évaporation. |
GTI TRE Section 9.3.1 | ||
3.9 | Le niveau moyen de la mer à l’échelle
mondiale devrait augmenter de 0,09 à 0,88 m entre 1990 et 2100, pour tous
les scénarios du RSSE (voir Figure 3–1l).
Les augmentations prévues pour les périodes 1990–2025 et 1990–2050 sont
de 0,03 à 0,14 m et 0,5 à 0,32 m, respectivement. Cette augmentation est
due principalement à la dilatation thermique des océans et à la fonte
des glaciers et des calottes polaires. La fourchette d’augmentation du
niveau de la mer présentée dans le DRE était de 0,13 à 0,94 m, calculé
à partir des scénarios IS92. En dépit des variations de température plus
élevées prévues dans la présente évaluation, les prévisions concernant
le niveau de la mer sont légèrement inférieures, principalement en raison
de l’utilisation de modèles plus sophistiqués dans lesquels l’apport des
glaciers et des inlandsis est plus faible. |
GTI TRE Section 11.5.1 | |
3.10 | Selon les prévisions, les changements
climatiques et l’élévation du niveau de la mer à l’échelle régionale devraient
présenter des différences considérables par rapport aux changements moyens
à l’échelle mondiale. |
||
3.11 | Très probablement, dans la quasi totalité
des zones terrestres le réchauffement sera plus rapide que la moyenne
mondiale, en particulier pour les hautes latitudes septentrionales en
hiver. En particulier, tous les modèles indiquent un réchauffement
supérieur de plus de 40 % au réchauffement moyen mondial dans les parties
septentrionales de l’Amérique du Nord, et de l’Asie du Nord et Centrale.
A l’opposé, on prévoit un réchauffement inférieur au réchauffement moyen
mondial en Asie du Sud et du Sud-Est en été et dans la partie sud de l’Amérique
du Sud en hiver (voir Figure 3–2). |
GTI TRE Section 10.3.2 | |
3.12 | A l’échelle régionale, on prévoit
des variations des précipitations de l’ordre de 5 à 20 %. Il y
aura probablement augmentation des précipitations en été et en hiver sur
les régions aux latitudes supérieures. Des augmentations sont également
prévues en hiver pour les latitudes nord moyennes, en Afrique tropicale
et en Antarctique, et en été en Asie australe et orientale. Les précipitations
hivernales devraient diminuer en Australie, Amérique centrale et Afrique
australe. Très probablement, les variations des précipitations interannuelles
seront plus importantes sur la plupart des régions pour lesquelles on
prévoit une augmentation des précipitations moyennes (voir Figure
3–3). |
GTI TRE Section 10.3.2 | |
3.13 | Par rapport à l’élévation moyenne
mondiale du niveau de la mer prévue, la fourchette de variations régionales
prévues pour les changements du niveau de la mer est importante car le
niveau de la mer au rivage est déterminé par de nombreux facteurs (voir
Figure 3–4). Le degré de confiance en ce
qui concerne la distribution régionale de l’élévation du niveau de la
mer obtenue à l’aide de modèles complexes est faible car il y a peu de
similarités entre les résultats des modèles, bien que presque tous les
modèles prévoient une élévation supérieure à la moyenne dans l’Océan Arctique
et inférieure à la moyenne dans l’Océan Austral. |
GTI TRE Section 11.5.2 | |
3.14 | Selon les prévisions, la régression généralisée
des glaciers et des calottes polaires devrait se poursuivre au cours du
XXIe siècle. Dans l’hémisphère Nord, la couverture neigeuse, le pergélisol
et la superficie de la glace marine devraient continuer de diminuer. La
masse de l’inlandsis antarctique devrait augmenter, en raison de l’augmentation
des précipitations, alors que celle de l’inlandsis groenlandais devrait
diminuer, car l’augmentation du ruissellement sera supérieure à celle des
précipitations. Les inquiétudes exprimées au sujet de la stabilité de l’inlandsis
de l’Antarctique occidental sont examinées à la Question
4. |
GTI TRE Section 11.5.4 | |
Figure 3–2 : L’arrière-plan indique la variation de température moyenne annuelle (ombrage en couleur) pour (a) le scénario A2 du RSSE et (b) le scénario B2 du RSSE. Les deux scénarios du RSSE indiquent la période 2071–2100, comparée à la période 1961–1990, et ont été exécutés par AOGCM. Seuls les scénarios A2 et B2 sont indiqués, étant donné l’absence de données AOGCM pour les autres scénarios du RSSE. Les encadrés contiennent une analyse de la cohérence entre les modèles en ce qui concerne le réchauffement relatif régional (c’est-à-dire le réchauffement par rapport au réchauffement moyen mondial de chaque modèle) pour les mêmes scénarios. Le classement des régions indique un accord sur le réchauffement de plus de 40 % par rapport à la moyenne annuelle mondiale (largement supérieur au réchauffement moyen), un accord sur le réchauffement supérieur à la moyenne annuelle mondiale (supérieur au réchauffement moyen), un accord sur un réchauffement inférieur à la moyenne annuelle mondiale (inférieur au réchauffement moyen) ou un désaccord entre les modèles quant à l’ampleur du réchauffement relatif régional (ampleur du réchauffement non cohérente). Il y a également une catégorie pour un accord sur le refroidissement (cette catégorie ne se produit jamais). Un accord nécessite un résultat cohérent fourni par au moins sept des neuf modèles. Dans le cas des modèles utilisés, le réchauffement annuel moyen mondial se situe entre 1,2 et 4,5°C pour A2 et 0,9 et 3,4°C pour B2, et par conséquent une amplification régionale de 40 % représente des fourchettes de réchauffement de 1,7 à 6,3°C pour A2 et 1,3 à 4,7°C pour B2. GTI TRE Figures 9.10d & 9.10e, & GTI TRE Encadré 10.1 (Figure 1). |
GTI TRE Figures 9.10d & 9.10e, & GTI TRE encadre 10.1 (Figure 1) |
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