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Figure 3–3 :
L’arrière-plan indique la variation moyenne annuelle des précipitations
(ombrage en couleur) pour (a) le scénario A2 du RSSE et (b) le scénario
B2 du RSSE. Les deux scénarios du RSSE indiquent la période 2071–2100, comparée
à la période 1961–1990, et ont été exécutés par AOGCM. Seuls les scénarios
A2 et B2 sont indiqués étant donné l’absence de données AOGCM pour les autres
scénarios du RSSE. Les encadrés indiquent une analyse de la cohérence entre
les modèles en ce qui concerne les variations des précipitations régionales.
Le classement des régions indique un accord sur une augmentation avec une
variation moyenne de plus de 20 % (augmentation importante), un accord sur
une augmentation avec une variation moyenne entre 5 et 20 % (petite augmentation),
un accord sur un changement entre –5 et +5 % ou un accord sur une variation
moyenne entre –5 et +5 % (pas de changement), un accord sur une diminution
avec une variation moyenne entre –5 et –20 % (petite diminution), un accord
sur une diminution avec une variation moyenne de plus de –20 % (diminution
importante), ou un désaccord (signe non cohérent). Un accord nécessite un
résultat cohérent fourni par au moins sept des neuf modèles. GTI TRE Encadré
10.1 (Figure 2) |
GTI TRE Encadré 10.1
(Figure 2) |
3.15 |
Les changements climatiques prévus auront des
effets bénéfiques et néfastes sur les systèmes environnementaux et socio-économiques,
mais plus l’ampleur et le rythme de ces changements seront importants, plus
les effets néfastes prédomineront.
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3.16 |
Les effets néfastes seront plus graves
dans le cas d’émissions cumulées de gaz à effet de serre et de changements
climatiques connexes plus importants (confiance moyenne). Des changements
climatiques peuvent avoir des effets bénéfiques et des effets néfastes,
mais selon les prévisions, les effets néfastes devraient prédominer dans
une grande partie du monde. Les effets des changements climatiques posent
des risques qui augmentent avec la température moyenne mondiale. Un grand
nombre de ces risques ont été classés en cinq groupes pour lesquels il
y a lieu de s’inquiéter : risques pour les espèces menacées et les systèmes
uniques, dommages dus à des phénomènes climatiques extrêmes, effets subis
plus particulièrement par les pays en développement et les pauvres dans
tous les pays, incidences générales mondiales, et phénomènes à effets
importants et à grande échelle (voir Encadré 3–2
et Figure 3–1). Les effets des changements
climatiques sur la santé, les écosystèmes, la production alimentaire,
les ressources en eau, les petites îles et des zones côtières de faible
élévation, et les activités globales du marché sont résumés cidessous.
On notera cependant que la plupart de ces études n’ont pas pris en compte
les futurs changements de la fréquence ou de l’intensité des phénomènes
extrêmes (voir également la Question 4).
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GTII
TRE Sections 1.2, 19.3,
19.5, & 19.8 |
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Encadré 3–2
Inquiétudes liées aux risques dus à l’élévation des températures
imputable aux changements climatiques. |
- Systèmes uniques et menacés : Certains changements
au niveau des espèces et des systèmes ont déjà été associés aux
changements climatiques observés, et certaines espèces et certains
systèmes très vulnérables risquent d’être appauvris ou de disparaître
suite à de très petits changements climatiques. Une augmentation
du réchauffement renforcerait les risques pour ces espèces et
ces systèmes et mettrait en danger d’autres systèmes.
- Phénomènes climatiques extrêmes : Une augmentation
de la fréquence et de l’intensité de certains phénomènes extrêmes
a déjà été observée (voir Question
2), et il est probable que ces variations continueront d’augmenter
avec la poursuite du réchauffement. Il en serait de même quant
aux risques pour les personnes, les biens, les cultures, l’élevage
et les écosystèmes. Ces risques augmentent en cas de développement
dans des zones naturellement dynamiques et instables (plaines
d’inondations fluviales et régions côtières de faible élévation
: voir également Question 4).
- Distribution inégale des incidences : En règle générale,
les pays en développement risquent davantage de subir les effets
néfastes des changements climatiques que les pays développés,
certains de ces derniers pouvant même obtenir des bénéfices économiques
dans le cas d’un réchauffement de quelques (« a few ») °C. Dans
le cas d’un réchauffement plus important, la plupart des régions
seraient exposées à des effets pour la plupart néfastes. Mais,
en général, les pays en développement continueraient d’être plus
gravement touchés que les pays développés. La vulnérabilité varie
au sein des pays et les populations les plus déshéritées sont
souvent les plus vulnérables à des effets dangereux aussi bien
pour leur vie que pour leur mode d’existence.
- Incidences mondiales : Les incidences mondiales sur
le secteur du marché peuvent être positives ou négatives jusqu’à
quelques (« a few ») °C, bien que la majorité des gens risquent
d’être affectés négativement. Un réchauffement plus important
augmente le risque d’incidences négatives sur le secteur du marché
mondial, et la majorité des incidences seront négatives pour la
plupart des gens.
- Phénomènes à grande échelle et incidences importantes :
La probabilité de phénomènes à grande échelle et incidences importantes
pour une échéance de cent ans, tels que l’arrêt de la circulation
thermohaline ou l’effondrement de l’inlandsis de l’Antarctique
occidental, est très faible pour un réchauffement de moins de
quelques (« a few ») °C. Le risque, qui est un résultat des probabilités
de ces phénomènes et de l’ampleur de leurs conséquences, est en
grande partie non quantifié. Dans le cas d’un réchauffement plus
important, et sur une échelle de temps de plus de cent ans, les
probabilités et les risques augmentent, mais on ne peut toujours
pas quantifier cette augmentation du risque.Voir également Question
4.
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GTII TRE Sections 5.2,
5.4, & 19.3
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GTII TRE Sections 15.2 &
19.6 |
GTII TRE Section 19.4
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GTII TRE Section 19.5
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GTII TRE Section 19.6 |