Tous les scénarios d’émissions du
GIEC prévoient une augmentation des concentrations de dioxyde de carbone,
et une élévation de la température moyenne mondiale à la surface et du
niveau de la mer au cours du XXIe siècle. |
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3.3 | Tous les scénarios d’émissions du
RSSE prévoient une augmentation de la concentration atmosphérique de CO2.
Dans le cas des six scénarios d’illustration du RSSE, la concentration
prévue de CO2, le principal gaz à effet de serre anthropique,
pour 2100 se situe entre 540 et 970 ppm, alors qu’elle était de 280 ppm
environ pour la période préindustrielle et 368 ppm environ en l’an 2000
(voir Figure 3–1f). Diverses hypothèses socio-économiques
(démographiques, sociales, économiques et technologiques) sont à l’origine
des différents niveaux des futurs gaz à effet de serre et aérosols. Pour
chaque scénario, d’autres incertitudes, notamment à propos de la poursuite
des processus d’absorption actuels (puits de carbone) et l’ampleur de
la rétroaction climatique sur la biosphère terrestre, causent une variation
de –10 à +30 % pour la concentration en 2100. On obtient donc une fourchette
totale entre 490 et 1 260 ppm — 75 à 350 % supérieure à la concentration
pour 1750 (époque préindustrielle). |
GTI TRE Section 3.7.3.3 | ||||
3.4 | Les calculs des concentrations des
principaux gaz à effet de serre sans CO2 fournis par les modèles
pour 2100 varient considérablement pour les six scénarios d’illustration
du RSSE. Dans la plupart des cas, A1B, A1T, et B1 ont les augmentations
les plus faibles, et A1Fl et A2 les plus importantes (voir Figures
3–1g et 3–1h). |
GTI TRE Section 4.4.5 & GTI TRE Encadré 9.1 | ||||
3.5 | Les scénarios du RSSE incluent des
diminutions ou des augmentations éventuelles des aérosols anthropiques,
en fonction du degré d’utilisation des combustibles fossiles et des mesures
prises pour réduire les émissions polluantes. Comme indiqué à la
Figure 3–1i, les six scénarios d’illustration
du RSSE
prévoient une diminution des concentrations d’aérosols sulfatés au-dessous
des niveaux actuels d’ici 2100, ce qui entraînerait un réchauffement par
rapport à l’époque actuelle. Par ailleurs, les aérosols naturels (sel
de mer, poussière et émissions liées aux aérosols sulfatés et aérosols
de carbone) devraient augmenter en raison des changements climatiques. |
GTI TRE Section 5.5 & RSSE Section 3.6.4 |
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3.6 | La température moyenne mondiale à
la surface devrait augmenter de 1,4 à 5,8°C pour la période entre 1990
et 2100 (voir Figure 3–1k), soit deux à dix fois
plus que la valeur type du réchauffement observé au cours du XXe siècle
et le rythme du réchauffement prévu sera très probablement sans précédent,
au moins au cours des dix derniers millénaires, si l’on se réfère aux
données paléoclimatiques (voir Figure 9–1).
Pour les périodes entre 1990 et 2025 et 1990 et 2050, les augmentations
prévues sont de 0,4 à 1,1°C et 0,8 à 2,6°C, respectivement. Ces résultats
sont pour l’ensemble des 35 scénarios du RSSE,
à partir d’un certain nombre de modèles climatiques4. Les augmentations
de température devraient être supérieures à celles prévues dans le DRE
qui étaient de l’ordre de 1,0 à 3,5°C, calculé à partir de six scénarios
IS92. Ces températures plus élevées et la fourchette plus large s’expliquent
principalement par le fait que les scénarios du RSSE
prévoient des émissions de SO2 plus faibles que celles prévues
dans les scénarios IS92, en raison de changements structuraux du système
énergétique, et d’inquiétudes à propos de la pollution atmosphérique locale
et régionale. |
GTI TRE Section 9.3.3 | ||||
3.7 | D’ici 2100, la fourchette des réponses
de températures à la surface pour différents modèles climatiques pour
le même scénario d’émissions est comparable à la fourchette pour différents
scénarios d’émissions du RSSE
pour un modèle climatique unique. Comme indiqué à la Figure 3–1, les scénarios
du RSSE
utilisant les émissions les plus élevées produisent les augmentations
de températures les plus importantes. Il existe d’autres incertitudes
liées à des incertitudes à propos du forçage radiatif, l’incertitude la
plus importante concernant le forçage dû aux aérosols sulfatés. |
GTI TRE Section 9.3.3 | ||||
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GTI TRE Figures 3.12, 4.14, 5.13, 9.13, 9.14, & 11.12, GTII TRE Figure 19-7, & RSSE Figures RID-2, RID-5, RID-6, & RT-10 |
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