9.21 |
Les populations des petites îles et/ou des zones
côtières de faible élévation sont particulièrement menacées par le risque
d’effets socioéconomiques graves résultant de l’élévation du niveau de
la mer et des ondes de tempêtes. Des dizaines de millions de personnes
vivant dans des deltas, dans des zones côtières de faible élévation et
sur de petites îles devront peut-être quitter leur région. D’autres effets
néfastes seront aggravés par la pénétration de l’eau de mer et par les
inondations dues aux ondes de tempêtes, à la disparition des zones humides
côtières et au ralentissement des débits fluviaux. |
Q3.23-24 |
9.22 | Des incertitudes clés en matière
d’identification et de quantification des incidences sont dues à une absence
d’informations détaillées locales ou régionales fiables sur les changements
climatiques – en particulier pour les prévisions des phénomènes extrêmes,
à une prise en compte insuffisante des évaluations des incidences des
changements des phénomènes extrêmes et des catastrophes, à une compréhension
imparfaite de certains processus non linéaires et des rétroactions, à
des incertitudes sur les coûts des dommages dus aux effets climatiques,
à une absence de données pertinentes et une compréhension insuffisante
des processus clés dans diverses régions, et à des incertitudes quant
à l’évaluation et aux prévisions de la réponse des écosystèmes, des systèmes
sociaux (effets des maladies à transmission vectorielles et des maladies
d’origine hydrique, par exemple) et économiques face à l’effet cumulé
des changements climatiques et autres contraintes, telles que les changements
de l’affectation des terres, la pollution locale, etc. |
Q3.13, Q4.10, & Q4.18-19 |
Coûts et bénéfices des
options d’adaptation et d’atténuation
|
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9.23 | L’adaptation est une nécessité ; l’anticipation,
l’analyse et la planification peuvent en réduire les coûts. |
|
9.24 | Désormais, l’adaptation n’est plus
une option, mais une nécessité, étant donné que les changements climatiques
et leurs incidences sont déjà une réalité. Une adaptation anticipée et
réactive, variable en fonction du lieu et du secteur, peut réduire les
effets néfastes des changements climatiques, augmenter les effets bénéfiques,
et générer de nombreux bénéfices accessoires immédiats, sans toutefois
prévenir tous les dommages. Cependant, son potentiel est beaucoup
plus limité pour les systèmes naturels que pour les systèmes humains.
Face aux changements climatiques, la capacité d’adaptation des régions
dépend dans une très large mesure de leurs stades de développement socio-économique
actuels et futurs, et de leur exposition aux contraintes climatiques.
Le potentiel d’adaptation des pays en développement est donc plus limité,
alors que ce sont précisément ces pays qui devraient être les plus affectés
négativement. Il semblerait que l’adaptation soit plus facile si les changements
climatiques sont faibles et/ou progressifs plutôt qu’importants et/ou
abrupts. Dans le cas de changements climatiques plus rapides que prévu,
quelle que soit la région, en particulier en ce qui concerne les extrêmes
climatiques, le potentiel d’adaptation qui permettrait de réduire la vulnérabilité
des systèmes humains diminue lui aussi. |
Q3.26-28 & Q3.33 |
9.25 | Les coûts d’adaptation peuvent être
réduits par des mesures d’anticipation et de planification ; et nombre
de ces coûts peuvent être relativement faibles, en particulier lorsque
les politiques et les mesures d’adaptation contribuent à la réalisation
d’autres objectifs de développement durable. |
Q3.31 & Q3.36-37 |
9.26 | Des incertitudes clés en matière d’adaptation sont liées à la représentation partielle des changements locaux par les modèles, à un manque de prévoyance, à des connaissances insuffisantes sur les bénéfices et le coûts, à des risques d’effets secondaires, y compris l’acceptabilité et la rapidité de la mise en œuvre, à divers obstacles à l’adaptation, et à des opportunités et des capacités d’adaptation plus limitées dans les pays en développement. |
Q3.27 |
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