Petites îles et côtes
de faible élévation |
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3.23 | Les populations des petites îles et/ou
des zones côtières de faible élévation sont particulièrement menacées
par le risque d’effets socio-économiques graves résultant de l’élévation
du niveau de la mer et des ondes de tempêtes. Nombre d’établissements
humains seront confrontés à un risque croissant d’inondations et d’érosion
côtière, et des dizaines de millions de personnes vivant dans des deltas,
dans des zones côtières de faible élévation et sur de petites îles devront
peutêtre quitter leur région et seront confrontées aux problèmes de la
destruction des infrastructures et/ou d’efforts et de coûts considérables
pour protéger des zones côtières vulnérables. Des ressources indispensables
aux populations insulaires et côtières, telles que l’eau douce, les pêcheries,
les récifs coralliens et les atolls, les plages et les habitats de la
faune seraient également menacées. |
GTII TRE Sections 7.2.2, 17.2, & 19.3.4 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3.24 | L’élévation prévue du niveau de la
mer augmentera le nombre annuel moyen de personnes affectées par des inondations
résultant d’ondes de tempêtes dans les régions côtières (confiance
élevée). Les zones où l’augmentation absolue de risque pour
les populations sera la plus importante sont l’Asie australe et l’Asie
du sud-est, avec des augmentations moindres mais non négligeables en Afrique
orientale, Afrique occidentale, et en Méditerranée, de la Turquie à l’Algérie.
Une grande partie d’un grand nombre de villes côtières très peuplées est
également menacée par le risque de submersion des terres permanente, et
en particulier par le risque d’inondations côtières plus fréquentes venant
s’ajouter à l’élévation de la hauteur accrue des ondes de tempêtes. Ces
estimations supposent une absence de changement de la fréquence et de
l’intensité des tempêtes, changements qui pourraient aggraver les effets
de l’élévation du niveau de la mer sur les risques d’inondations dans
certaines régions. |
GTII TRE Sections 6.5.1, 7.2.2, & 17.2.2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Incidences économiques |
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3.25 | Les incidences globales sur le secteur
du marché, mesurées par les variations du produit intérieur brut (PIB),
devraient être négatives pour un grand nombre de pays en développement
pour toutes les fourchettes d’augmentation des températures moyennes mondiales
étudiées (confiance faible), mixtes pour les pays développés dans le cas
d’un réchauffement de quelques (« a few ») °C (confiance faible)
et négatives dans le cas d’un réchauffement de plus de quelques (« a few
») degrés (confiance moyenne à faible). Les effets des
changements climatiques auront des incidences sur le marché en modifiant
l’abondance, la qualité et les prix des denrées alimentaires, des fibres,
de l’eau et d’autres produits et services (voir Tableau 3–5). De plus,
les changements climatiques peuvent avoir des effets sur le marché par
le biais de la modification des besoins énergétiques, de l’approvisionnement
en énergie hydroélectrique, des transports, du tourisme et de la construction,
des dommages matériels et des sinistres dus aux phénomènes climatiques
extrêmes, de la disparition des terres côtières à la suite de l’élévation
du niveau de la mer, des décisions de localisation et relocalisation au
niveau du développement et des populations, et des ressources nécessaires
et coûts de l’adaptation aux changements climatiques. Des estimations
des effets nets sur le marché, obtenues à partir de quelques études publiées,
et cumulées pour plusieurs secteurs et à des échelles nationales ou régionales,
mettent en évidence des pertes pour la plupart des pays en développement
et des régions étudiées. Dans les pays et régions développés, des gains
et des pertes accompagneraient une augmentation de la température moyenne
mondiale de quelques (« a few ») °C. Des pertes économiques sont prévues
pour les pays développés dans le cas d’une augmentation de température
plus importante. Cumulé à l’échelle mondiale, le PIB varierait de plus
ou moins quelques pour cent pour une augmentation de la température moyenne
mondiale de quelques (« a few ») °C, avec des pertes nettes croissantes
en cas d’élévation plus importante des températures. En général, ces estimations
n’incluent pas les effets des modifications de la variabilité et des extrêmes
climatiques, ne tiennent pas compte des effets de la variabilité du rythme
des changements climatiques, n’expliquent que partiellement les répercussions
sur les biens et les services non commercialisés, et estiment que, dans
certains cas, les pertes sont compensées par les gains. Par conséquent,
en général, la confiance pour ce qui est des estimations des effets sur
le marché pour les pays individuels est faible, et les diverses omissions
auront probablement pour conséquence une sous-estimation des pertes économiques
et une surestimation des gains économiques. |
GTII TRE Sections 6.5, 7.2-3, 8.3, 18.3.4, 18.4.3, 19.4.1-3, & 19.5 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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GTII TRE Section 4.3.6 |
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