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Cette question porte essentiellement sur
les possibilités d’atténuation, et sur leurs coûts, à court et long terme.
La question des bénéfices fondamentaux de l’atténuation (prévention des
coûts et des dommages, évités grâce au ralentissement des changements
climatiques) est examinée aux Questions
5 et 6, et celle des bénéfices
accessoires de l’atténuation est examinée dans la présente réponse et
à la Question 8. La présente réponse
décrit divers facteurs à l’origine de différences et d’incertitudes importantes
en matière d’estimation quantitative des coûts des options d’atténuation.
Le DRE décrivait deux types d’études pour l’estimation des coûts : les
études ascendantes, qui évaluent souvent les coûts et les possibilités
à court terme, et qui sont basées sur l’évaluation de technologies et
de secteurs spécifiques, et les études descendantes, basées sur des rapports
macro-économiques. Ces deux types d’études ont conduit à des différences
des estimations des coûts, différences qui ont diminué depuis le DRE.
La réponse ci-dessous porte sur des estimations de coûts à court terme,
à partir des deux types d’études, et à long terme, à partir des études
descendantes. Les options d’atténuation susceptibles de contribuer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre et au piégeage du carbone
sont examinées en premier. Viennent ensuite une analyse des coûts des
réductions d’émissions conformes aux objectifs de réduction à court terme
et à la réalisation des objectifs de stabilisation à long terme, et de
l’échelonnement dans le temps des réductions pour parvenir à ces objectifs.
Une discussion sur l’équité et ses liens avec l’atténuation des changements
climatiques conclut la présente réponse. |
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Possibilités,
obstacles, opportunités, mesures d’intervention et coûts de la réduction
des émissions de gaz à effet de serre à court terme |
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Il existe de nombreuses possibilités
technologiques et biologiques pour réduire les émissions à court terme. |
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7.3 | D’importants progrès technologiques
pertinents pour une réduction des émissions de gaz à effet de serre ont
été réalisés depuis le DRE, et ceci plus rapidement que prévu.
Des progrès ont été réalisés dans de nombreux domaines technologiques,
à divers stades du développement — par exemple, la commercialisation de
turbines à vent, l’élimination rapide des gaz dérivés industriels, tels
que le N2O de la production d’acide adipique et les perfluorocarbures
pour la production de l’aluminium, la création de véhicules à moteurs
hybrides performants, l’amélioration de la technologie des piles à combustibles,
ou la démonstration de stockage souterrain du CO2. Les options technologiques
pour la réduction des émissions incluent l’amélioration de l’efficacité
des dispositifs d’utilisation finale et les technologies de conversion/transformation
énergétique, le passage à des technologies sans carbone ou à faible teneur
en carbone, une meilleure gestion énergétique, la réduction des produits
dérivés industriels et des émissions de gaz de processus, et l’élimination
et le stockage du carbone. Le Tableau 7–1 résume les résultats de nombreuses
études sectorielles, principalement au niveau des projets, national, régional,
et pour certains au niveau mondial, et présente des estimations de réductions
potentielles des émissions de gaz à effet de serre pour la période d’ici
2010 et 2020. |
GTIII TRE Sections 3.3-8, & GTIII TRE Chapitre 3 Annexe | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
7.4 |
D’importantes possibilités d’atténuation
des émissions de carbone existent au sein des forêts, terres agricoles
et autres écosystèmes terrestres. La conservation et le piégeage du carbone,
sans être nécessairement permanents, peuvent permettre d’attendre le développement
et la mise en œuvre d’autres options (voir Tableau
7-2). Il peut y avoir trois stratégies d’atténuation biologique
: (a) la conservation des bassins de carbone existants, (b) le piégeage
par l’accroissement des bassins de carbone13, et (c) le remplacement par
des produits biologiques produits durablement (bois pour des produits
de construction à forte consommation d’énergie, et biomasse pour combustibles
fossiles, par exemple). La préservation des bassins de carbone menacés
peut contribuer à la prévention des émissions, à condition de prévenir
les fuites, et ne peut être durable qu’à condition d’éliminer les moteurs
socio-économiques du déboisement et autres facteurs d’appauvrissement
des bassins de carbone. Le piégeage du carbone reflète les facteurs biologiques
dynamiques de la croissance, débutant souvent lentement, culminant, puis
déclinant pendant des décennies, voire des siècles. Le potentiel mondial
des options d’atténuation biologique serait de l’ordre de 100 Gt C (cumulatif)
en 2050, soit environ 10 à 20 % des émissions de combustibles fossiles
prévues pendant cette période, bien que ces estimations soient entachées
de beaucoup d’incertitudes. L’exploitation de ce potentiel dépend de la
disponibilité des terres et de l’eau, ainsi que du rythme de l’adoption
des méthodes de gestion des terres. Les régions subtropicales et tropicales
offrent le plus important potentiel biologique pour l’atténuation du carbone
atmosphérique. |
GTIII TRE Sections 3.6.4 & 4.2-4, & RSUTCATF | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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