GTI TRE Sections 3.7, 9.3, & 11.5, & GTI TRE Figures 3.13, 9.16, 9.19, 11.15, & 11.16 | ||||
5.5 | Plus l’objectif de stabilisation pour le CO2 atmosphérique sera bas, plus les émissions de CO2 devront diminuer tôt pour permettre d’atteindre cet objectif. Les modèles du cycle du carbone indiquent que si les émissions étaient maintenues à leurs niveaux actuels, les concentrations atmosphériques de CO2 continueraient d’augmenter (voir Figure 5-3).
Ces contraintes temporelles sont dues en partie au rythme de l’absorption
du CO2 par les océans, qui est limité par la lenteur du transfert du carbone
entre les eaux de surface et les eaux profondes. Les océans ont une capacité
d’absorption suffisante pour absorber 70 à 80 % des émissions anthropiques
de CO2 dans l’atmosphère prévues, mais ce processus prendra des siècles.
Une réaction chimique faisant intervenir les sédiments océaniques peut
potentiellement absorber 15 % supplémentaires en 5 000 ans. |
GTI TRE Sections 3.2.3.2, 3.7.3, & 9.3.3.1 | ||
5.6 | Un décalage temporel entre
l’absorption de carbone biosphérique et les émissions de carbone est représenté
par une absorption nette temporaire de carbone. Les flux principaux
du cycle du carbone mondial ont des échelles temporelles très diverses
(voir Figures 5-1 et 5-4).
L’absorption terrestre nette de carbone observée au cours de ces dernières
décennies est en partie le résultat d’un décalage temporel entre l’absorption
de carbone photosynthétique et les émissions de carbone lors de la mort
et de la décomposition des végétaux. Par exemple, l’absorption résultant
du renouvellement des forêts sur des terres agricoles abandonnées au cours
du siècle passé dans l’hémisphère Nord, diminuera au fur et à mesure que
les forêts parviendront à maturité, que la croissance se ralentira, et
que les forêts disparaîtront. L’augmentation de l’absorption du carbone
végétal due à un dépôt accru de CO2 ou d’azote parviendra à
saturation, puis sera rattrapée par la décomposition de la biomasse accrue.
Les changements climatiques augmenteront probablement les rythmes de perturbation
et de décomposition à l’avenir. Selon certains modèles, l’absorption terrestre
nette de carbone à l’échelle mondiale récente devrait culminer, avant
de se stabiliser ou de diminuer. L’absorption maximale pourrait être atteinte
au cours du XXIe siècle, si l’on en croit plusieurs modèles. Les prévisions
pour les échanges nets de carbone terrestre mondial avec l’atmosphère
au-delà de quelques décennies restent incertaines (voir Figure
5-5). |
GTI TRE Sections 3.2.2-3 & 3.7.1-2, & GTI TRE Figure 3.10 |
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