Figure TS 9 — Forçages
radiatifs (Wm–2) annuels moyens dans le monde, découlant d’un
certain nombre d’agents de la période pré-industrielle (1750)
au présent (fin des années 90; vers 2000) (les valeurs numériques
sont également indiquées dans le Tableau
6.11 du Chapitre 6). Pour des explications
détaillées, voir le Chapitre 6.13.
La hauteur de la barre rectangulaire indique une valeur centrale ou la meilleure
estimation, son absence indique l’impossibilité d’obtenir la
meilleure estimation. La ligne verticale dans les rectangles délimitée
par des X indique un forçage pour lequel aucune estimation centrale n’est
possible en raison d’incertitudes importantes. La marge d’incertitude
indiquée ici n’a pas de base statistique et n’est donc pas
utilisée ici dans le même sens du terme que dans le reste du document.
Une mesure du “niveau de compréhension de la science”, allant
d’élevé à moyen, à faible et à très
faible, est associée à chaque forçage. Ces mesures représentent
un jugement subjectif sur la fiabilité des estimations de forçage
et reposent sur des facteurs tels que les hypothèses nécessaires
pour l’évaluation du forçage, le niveau de connaissance des
mécanismes physiques/chimiques déterminant le forçage et
les incertitudes liées à l’estimation quantitative du forçage
(voir le Tableau 6.12). Les gaz à
effet de serre bien brassés sont regroupés dans la même barre
rectangulaire, indiquant les contributions moyennes respectives des CO2,
CH4, N2O et halocarbones (voir les Tableaux
6.1 et 6.11). La combustion des combustibles
fossiles est divisée en combustion de “carbone noir” et combustion
de “carbone organique”, avec leurs meilleures estimations et leurs
fourchettes respectives. Le signe des effets dus aux particules minérales
est en lui-même une incertitude. Le forçage indirect dû aux
aérosols troposphériques est mal connu. Il en est de même
du forçage de l’aviation, dû à ses effets sur les traînées
de condensation et les cirrus. Seul le “premier” type d’effets
indirects dus aux aérosols, applicables dans le contexte des nuages liquides,
est considéré ici. Le “deuxième” type est théoriquement
important, mais les estimations quantitatives simulées ne sont pas très
fiables. Le forçage lié aux aérosols stratosphériques
provenant des éruptions volcaniques présente une grande variabilité
au cours de la période et n’est donc pas pris en considération
pour cette étude (voir cependant la Figure
6.8). Tous les forçages indiqués présentent des caractéristiques
spatiales et saisonnières particulières (Figure
6.7) qui font que les moyennes annuelles mondiales affichées ne donnent
pas une image complète de la perturbation radiative. Elles visent simplement
à donner une perspective relative de premier rang sur une échelle
moyenne annuelle mondiale et ne sauraient donc servir à déterminer
la réaction du climat aux forçages naturels et/ou anthropiques.
Comme indiqué dans le deuxième rapport d’évaluation,
il est souligné que les forçages moyens mondiaux positifs et négatifs
ne peuvent être additionnés ni considérés a priori
comme fournissant des effets compensatoires en termes de l’impact complet
sur le climat mondial.