Figure 6–3 : Les risques de
dommages dus aux changements climatiques seraient réduits par la stabilisation
des concentrations de CO2. Les risques d’effets négatifs dus aux
changements climatiques sont décrits pour des variations de température moyenne
mondiale d’ampleurs différentes, où les variations de température moyenne mondiale
servent de données indirectes en ce qui concerne l’ampleur des changements climatiques.
Les estimations des variations de température moyenne mondiale d’ici 2100, par
rapport à 1990, sont indiquées à droite de la figure pour des scénarios qui conduiraient
à la stabilisation des concentrations atmosphériques de CO2, ainsi
que pour l’ensemble des prévisions du RSSE. De nombreux risques associés à un
réchauffement de plus de 3,5ºC d’ici 2100 seraient prévenus par une stabilisation
des concentrations de CO2 égale ou inférieure à 1 000 ppm. Une stabilisation
à un niveau inférieur diminuerait encore plus les risques. Le blanc indique une
zone neutre, ou de faibles effets ou risques négatifs ou positifs ; le jaune indique
des effets négatifs pour certains systèmes ou de faibles risques ; et le rouge
indique des effets négatifs ou des risques plus étendus et/ou de plus grande ampleur.
L’évaluation des effets ou des risques ne tient compte que de l’ampleur des changements,
et non de leur rythme. Les variations de température moyenne annuelle mondiale
servent de données indirectes en ce qui concerne l’ampleur des changements climatiques,
mais les effets dépendraient, entre autres, de l’ampleur et du rythme des changements
mondiaux et régionaux du climat moyen, de la variabilité climatique et des phénomènes
climatiques extrêmes, des conditions socio-économiques et de l’adaptation. GTI
TRE Section 9.3.3 & GTII TRE Section 19.8.2