Figure 2–3 : La
température à la surface de la terre a augmenté d’environ 0,6°C par rapport aux
mesures de température directes (1860–2000, graphique supérieur) — une augmentation
sans précédent pour l’hémisphère Nord pendant le dernier millénaire, si l’on se
réfère aux données de température indirectes dont on dispose (graphique inférieur).
Dans le graphique supérieur, la température moyenne mondiale à la surface est
indiquée année par année (barres rouges avec fourchette très probable sous forme
de lignes filiformes noires) et approximativement décennie par décennie (ligne
rouge continue). Les analyses tiennent compte des données manquantes, des erreurs
aléatoires et des incertitudes des mesures, des incertitudes pour la correction
de justesse des températures à la surface des océans, et des ajustements pour
l’urbanisation des terres. Le graphique inférieur réunit des données indirectes
(ligne bleue année par année avec fourchette très probable sous forme de bande
grise, ligne violette moyenne pour cinquante ans) et des mesures de température
directes (ligne rouge) pour l’hémisphère Nord. Les données indirectes sont celles
fournies par les cernes d’arbres, les coraux, les carottes de glace, et des données
historiques étalonnées par rapport à des données thermométriques. Il n’y a pas
suffisamment de données pour permettre l’évaluation de ces changements dans l’hémisphère
Sud.