Figure 7–4 : Rapport indicatif en 2050 entre la réduction relative du PIB due aux mesures d’atténuation, les scénarios du RSSE et le niveau de stabilisation. La réduction du PIB tend à augmenter avec l’importance des niveaux de stabilisation, mais le choix du scénario de référence influe considérablement sur les coûts. Ces projections des coûts d’atténuation ne prennent pas en compte les bénéfices potentiels de la prévention de certains changements climatiques. GTIII TRE Figure 8–18 |
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7.28 | La diminution des dépenses en recherche et développement
en matière d’énergie est en contradiction avec l’objectif d’accélération
du développement et de mise en œuvre de technologies énergétiques de
pointe. Les dépenses de recherche et de développement énergétique
par les pays visés à l’Annexe II ont augmenté de façon très importante
après les hausses des prix du pétrole de 1970, mais, globalement, elles
ont diminué progressivement en valeur réelle depuis le début des années
1980. Dans certains pays, cette diminution a même atteint 75 %. Le soutien
à la recherche et développement en matière de conservation de l’énergie
et de l’énergie renouvelable a augmenté. Cependant, d’importantes technologies
énergétiques pertinentes pour l’évolution du climat, tels que la biomasse
commerciale et le piégeage et le stockage du carbone, restent des composants
mineurs du domaine de recherche et de développement dans le secteur
de l’énergie. |
GTIII TRE Section 10.3.3
& RSTT Section 2.3 |
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L’apprentissage social, ainsi que les innovations
et les changements de la structure institutionnelle pourraient contribuer
à réduire les changements climatiques. La modification des règlements
collectifs et des comportements individuels peuvent avoir des effets
significatifs sur les émissions de gaz à effet de serre, mais a lieu
dans un cadre institutionnel, régulatoire et juridique complexe. Plusieurs
études indiquent que les systèmes d’incitations actuels peuvent encourager
la production intensive en ressources et des modes de consommation qui
augmentent les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs
(transport et logements, par exemple). Des opportunités d’influence
à court terme existent au niveau des comportements individuels et organisationnels
par le biais d’innovations sociales. A long terme, des innovations alliées
à émissions et vers des modes de consommation durables. Ces innovations
se heurtent souvent à des résistances, qui peuvent être surmontées par
l’incitation à une plus grande participation publique au processus décisionnel.
Tout ceci peut contribuer à l’adoption de nouvelles démarches en matière
de durabilité et d’équité.l’évolution technologique peuvent renforcer
le potentiel socio-économique, en particulier si les préférences et
les normes culturelles évoluent vers une diminution des émissions et
vers des modes de consommation durables. Ces innovations se heurtent
souvent à des résistances, qui peuvent être surmontées par l’incitation
à une plus grande participation publique au processus décisionnel. Tout
ceci peut contribuer à l’adoption de nouvelles démarches en matière
de durabilité et d’équité. |
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